« Des mesures draconiennes »
La dette de Caméléon auprès des banques, actionnaires et fournisseurs s’élève à 10 millions d’euros. Afin d’éviter la faillite, l’entreprise devait soumettre un plan de réorganisation au tribunal.
« Nous avons fait ce qui avait de plus réaliste pour sauver l’entreprise. Si ce plan échoue, c’est la faillite. Nous avons pris des mesures draconiennes, mais nous voulons garantir la continuité et la survie de l’entreprise », déclare Pascal Leurquin, le manager de crise désigné cet été par Caméléon, dans le journal l’Echo.
Lors de son lancement Caméléon a connu une montée en flèche, mais ces dernières années l’entreprise a dû faire face à la concurrence des ventes en ligne, qui ont fait chuter les ventes en magasin.