La chaîne de mode française Camaïeu a demandé la protection contre ses créanciers. Le retailer compte 900 magasins dans quinze pays, dont 27 en Belgique et 2 au Luxembourg. En 2016, l’entreprise avait déjà dû mettre en œuvre un plan de sauvetage.
Un niveau d’endettement élevé
L’hiver doux, l’été chaud et le développement du e-commerce seraient à l’origine des difficultés rencontrées par l’entreprise Camaïeu. Pourtant, le chiffre d’affaires avait déjà chuté de 736 à 718 millions d’euros au cours de l’exercice fiscal précédent qui s’est clôturé fin mars. La chaîne souffre d’un niveau d’endettement élevé. Il y a deux ans, l’entreprise avait conclu un accord avec ses créanciers – divers fonds d’investissement – pour convertir une partie de cette dette en actions.
Cela n’a pourtant pas été suffisant. Suite aux ventes décevantes, l’entreprise a eu besoin d’argent frais pour moderniser ses magasins et pour développer ses activités en ligne. La nouvelle directrice générale, Elisabeth Cunin, a rapidement jeté l’éponge et a quitté l’entreprise au mois de septembre. Une partie des créanciers ne sont d’ailleurs pas ravis de cette demande de protection. L’avenir de l’entreprise semble incertain. Pourtant, Camaïeu reste l’une des chaînes de mode féminine les plus populaires en France. Il semblerait que les magasins restent ouverts pour l’instant.