‘Little Monsters’
Le rapport ‘Little Monsters’ de Greenpeace avait dénoncé la présence de substances toxiques dans les collections de vêtements pour enfants de certaines marques, dont Burberry. En réaction à ce rapport Burberry avait alors déclaré que ces vêtements étaient sans danger et conformes aux règlementations internationales. Un argument qui toutefois n’a pas suffi à convaincre les membres de Greenpeace.
Une vague de protestations s’est alors déclenchée contre la marque de luxe : des activistes ont manifesté devant des magasins Burberry et par ailleurs les réseaux sociaux Twitter, Facebook et Instagram ont été inondés de messages de sympathisants de Greenpeace, exigeant que Burberry bannisse toute substance nocive de sa chaîne de production.
Pression sur d’autres marques de luxe
Finalement Burberry a donc cédé à la pression de Greenpeace et rejoint ainsi les 18 autres marques – dont Zara, Benetton, H&M et Levi’s – ayant déjà souscrit au ‘Detox Solution Commitment’ de Greenpeace. Toutes ces marques se sont engagées à réduire à zéro l’utilisation de substances toxiques d’ici 2020.
Cet engagement de Burberry pourrait inciter d’autres marques de luxe à faire de même : « A l’approche des Fashion Weeks, les marques telles que Gucci, Versace et Louis Vuittion risquent d’être mises à l’écart. De la mode à petit prix jusqu’au luxe, chacun a le droit d’exiger que les vêtements qu’il porte ne contiennent pas de substances chimiques nocives et les grandes marques ont le devoir de veiller qu’il en soit ainsi », affirme Ilze Smit, militante Detox chez Greenpeace International.
Traduction : Marie-Noëlle Masure