Après des années de restructuration, de fermetures de magasins et de chiffres rouges, Bristol est de nouveau sur la bonne voie : pour la première fois depuis 2016, la chaîne de magasins de chaussures est de nouveau rentable sur le plan opérationnel. Vingt ouvertures de magasins sont prévues pour les années à venir.
Une étape importante
L’année dernière, le chiffre d’affaires de Bristol a augmenté de 1,5 % pour atteindre 179,6 millions d’euros. La chaîne de chaussures a réalisé un bénéfice opérationnel (ebitda) d’un peu plus de 5 millions d’euros, contre une perte de près de cinq millions l’an dernier. Sur une base nette, le détaillant reste déficitaire de 514.000 euros. Dans un entretien accordé à De Tijd, l’administrateur délégué Elise Vanaudenhove attribue cette perte aux difficultés du marché néerlandais, qui a encore connu deux semaines de confinements en janvier et où la concurrence est plus forte qu’en Belgique.
Néanmoins, Mme Vanaudenhove considère que la rentabilité opérationnelle est une étape importante, qui résulte de la réduction des coûts, d’une gestion plus rigoureuse des stocks, d’une diminution des remises, d’une offre plus à la mode avec un prix moyen plus élevé et du lancement d’une carte de fidélité. L’entreprise est prête à se développer à nouveau et prévoit d’ouvrir 20 nouveaux magasins au cours des cinq prochaines années, dont quatre cette année. D’abord en Belgique, puis aux Pays-Bas.
Il n’est pas encore certain que Bristol soit rentable cette année, mais il devrait l’être en 2024, estime M. Vanaudenhoven : « Notre organisation est en ordre et la structure des coûts est bonne. Nous pouvons maintenant récolter. »