Après quatre années déficitaires, Bristol renouera avec les bénéfices cette année, selon la PDG Elise Vanaudenhove. La fermeture de magasins et la réduction des coûts permettent à la chaîne de magasins de chaussures de redevenir rentable, même si les défis restent importants.
Pour la première fois depuis 2017
En 2021, Bristol a enregistré une perte nette de 7,9 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 146,5 millions d’euros. Un an plus tôt, la perte était encore de 18,8 millions. La chaîne de magasins de chaussures souhaitait réaliser un bénéfice l’année dernière, mais les mesures Covid strictes prises l’année dernière aux Pays-Bas ont contrecarré ces plans, explique la PDG Elise Vanaudenhove à De Tijd. Les magasins sont restés fermés pendant des mois.
En outre, le détaillant a fait le ménage dans son parc de magasins : 30 magasins ont été fermés, ainsi que le siège social néerlandais. Au total, l’entreprise a fermé 50 magasins au cours des dernières années. Le compteur est maintenant de plus de 210 et le restera dans les années à venir. Chaque année, Bristol renouvelle 25 à 30 magasins. Aujourd’hui, tous les points de vente sont rentables : « Nous allons réaliser des bénéfices cette année. Ce ne sera pas un montant énorme, mais plus que le seuil de rentabilité. Il est hors de question d’être déficitaire. » Cela fait depuis 2017 que la chaîne n’a pas réalisé de bénéfices.
Rester compétitif
Mais les conditions du marché sont difficiles : après le Covid, l’inflation frappe fort. Bristol fait des économies pour faire face à la hausse des coûts et inclut dans son assortiment des articles de base moins saisonniers. Augmenter les prix n’est pas une option : « Nous devons rester compétitifs. »
Le principal concurrent de Bristol est la chaîne néerlandaise vanHaren, qui a repris 38 magasins Brantano en faillite en Flandre. Mais vanHaren est moins menaçant que Brantano, estime Vanaudenhove : « Brantano connaissait mieux le marché belge. De plus, le nom de VanHaren n’est pas encore très connu en Belgique. »