Adidas veut renforcer les liens avec le retail après les critiques des commerçants selon lesquels le géant allemand du sport promeut son webshop de façon trop agressive. Le rôle joué par des chaînes physiques internationales serait (trop?) important.
Dans le sillage de Nike
Selon le journal économique allemand Handelsblatt, les petits commerçants n’acceptent pas le fait qu’Adidas collabore avec de grands acteurs internationaux du monde du sport comme l’entreprise britannique JD Sports et la société américaine Footlocker et que l’entreprise reste indifférente aux alliances d’achat allemandes comme Intersport et Sport 2000. Adidas souhaite ainsi quadrupler son chiffre d’affaires en ligne qui était d’un milliard d’euros en 2016 à 4 milliards d’euros en 2020. Afin de rester compétitif face à son concurrent américain Nike, Adidas souhaite digitaliser et élargir son public cible en permanence. En 2017, le chiffre d’affaires total d’Adidas était de 21,1 milliards d’euros, celui de Nike était nettement plus élevé à 31,5 milliards d’euros.
Kasper Rorsted, le dirigeant danois d’Adidas, a demandé à son directeur des ventes, Roland Auschel, de renforcer le lien avec le secteur de la vente au détail. Selon le journal économique allemand Handelsblatt, les petits commerçants restent critiques : ils veulent une part dans la nouvelle application Adidas, une demande que Rorsted ne souhaite pas satisfaire. Adidas gère 2.500 magasins physiques en gestion propres et 13.000 franchisés.