Abercrombie & Fitch marque des points auprès des investisseurs malgré une baisse de 3 % des ventes. Comment est-ce possible ? La marque rendue célèbre par ses hommes torse nu a obtenu des résultats supérieurs aux attentes et semble être sur la bonne voie.
Une meilleure fin d’année en vue
Une baisse de 3 % des ventes à 880 millions de dollars et pourtant la jubilation règne chez Abercrombie & Fitch. Le groupe de mode américain, qui a marqué les années 2000 avec des corps masculins dénudés et des boutiques de style boîte de nuit, voit les tendances des ventes s’améliorer. « Le chiffre d’affaires a peut-être baissé de 3 % par rapport à l’année dernière, mais si l’on corrige les fluctuations monétaires, les ventes sont restées stables, » déclare le PDG Fran Horowitz.
La marque phare Abercrombie a même enregistré une hausse de 10 % de ses ventes. C’est la marque filiale Hollister, plus jeune et plus abordable, qui est à l’origine de ce déclin, avec une baisse de 12% du chiffre d’affaires. Pour l’ensemble de l’année, Abercrombie & Fitch table désormais sur une baisse du chiffre d’affaires de 2 à 3 %, au lieu de la baisse de 5 % que le groupe prévoyait auparavant.
Contrairement à l’année dernière, la société affirme qu’elle dispose désormais d’un stock suffisant pour aborder la période de fin d’année. Heureusement, les ventes de fin d’année commencent à s’accélérer, selon Horowitz. Toutefois, il reste une perte nette de 35,5 millions de dollars (environ 34,6 millions d’euros), contre un bénéfice de 197,5 millions de dollars un an plus tôt. Rien qu’au troisième trimestre, le bénéfice d’exploitation est passé de 72,7 millions de dollars (70,8 millions d’euros) l’année dernière à 17,5 millions de dollars (17,1 millions d’euros) aujourd’hui, en raison de la hausse des coûts.