Trente commerçants ne sont plus autorisés à exploiter leur webshop sur Amazon tant que le procès qui les oppose à Louis Vuitton est en cours. La marque de luxe leur a intenté un procès parce qu’ils vendaient des produits Vuitton contrefaits.
Atteinte à l’image de la marque
En intentant ce procès Louis Vuitton veut non seulement arrêter la vente des produits contrefaits sur Amazon, mais cherche également à éviter que les commerçants incriminés n’ouvrent un nouveau webshop sur la plate-forme et continuent ainsi leurs pratiques illicites. En outre la marque de luxe française exige une indemnisation de 60 millions de dollars (54 millions d’euros).
En outre Vuitton estime que la vente de produits contrefaits via Amazon nuit à l’image de la marque. Les consommateurs perdraient confiance dans la marque, vu les nombreuses falsifications que l’on trouve entre autres via le moteur de recherche Google.
LVMH, maison-mère de Louis Vuitton, n’adhère pas au concept d’Amazon ou d’autres webshops proposant une multitude de produits différents. « Nous estimons que le modèle actuel d’Amazon ne correspond pas au luxe, ni à nos marques », expliquait le CFO Jean-Jacques Guiony en octobre dernier. « S’ils adaptent leur modèle, alors peut-être, mais avec le modèle tel qu’il est aujourd’hui nous ne voulons en aucun cas faire des affaires avec eux pour l’instant. »