Désormais Carpetright est redevable à son principal actionnaire : Meditor reprend pour 45 millions d’euros de dettes de la chaîne de revêtements de sol, afin que celle-ci soit moins dépendante des banques.
Crédit à long terme plus stable
Meditor reprend la dette de 40,7 millions de livres britanniques de Carpetright envers ses créanciers NatWest et AIB. En échange l’investisseur demande à être impliqué dans la gestion de l’entreprise, mais n’exige pas de siège au conseil d’administration. Preuve, selon Carpetright, que le nouveau créancier, le véhicule d’investissement du joueur de poker Talal Shakerchi et son partenaire d’affaires, agit dans l’intérêt du retailer en difficulté.
Le but serait de donner accès à Carpetright à un crédit à long terme plus stable. « Meditor n’a pas demandé de garanties à l’entreprise, n’exige pas de siège au conseil d’administration et ne demande pas de changements structurels », explique la chaîne britannique à RetailGazette.
Baisse des dettes et du chiffre d’affaires
L’an dernier le spécialiste des revêtements de sol avait déjà contracté deux emprunts à court terme auprès de l’actionnaire : l’un à hauteur de 12,5 millions de livres et l’autre à hauteur 15 millions de livres deux mois plus tard. A l’époque la chaîne avait dû recourir à une procédure d’insolvabilité et avait dû fermer 80 magasins.
Aux dires de Carpetright la dette a diminué, grâce à la vente de deux propriétés à Amsterdam. En outre durant la première moitié de l’année la chaîne est parvenue à réduire ses pertes de 69,8 millions de livres à 24,8 millions de livres (27 millions d’euros). Pourtant le chiffre d’affaires a reculé de 13,4%.