BUT, la deuxième chaîne de magasins d’ameublement en France, est sur le point d’être racheté par un groupe qui appartient aux frères Seifert, connus comme étant les propriétaires du géant autrichien du meuble Lutz.
Un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros
Le fonds d’investissement CD&R (Clayton, Dubilier & Rice) et WM Holding, le véhicule d’investissement du géant du meuble autrichien Lutz, sont entrés en négociations exclusives avec Colony Capital, Goldman Sachs et OpCapita, les propriétaires actuels de BUT, la seconde chaîne de magasins d’ameublement en France.
BUT, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 1,3 milliards d’euros en 2015 grâce à ses 303 magasins, se situe à la troisième place sur le marché du meuble français avec ses 13,1% de parts de marché, juste derrière Ikea (18,3%) et Conforama (15,7%). Aujourd’hui, la valeur du groupe s’élèverait à près de 525 millions d’euros.
Fin 2012, l’entreprise autrichienne Lutz avait déjà été à deux doigts de racheter BUT. A l’époque, un montant de 400.000 euros aurait été en jeu, mais les Autrichiens se sont retirés au dernier moment. Cette fois-ci, les frères Richard et Andreas Seifert – dont leur père a fondé Lutz en 1945 – sont soutenus par le fonds d’investissement CD&R, qui a racheté son concurrent britannique B&M il y a quatre ans. Le prix plus élevé d’aujourd’hui est, entre autres, dû au fait que BUT a progressé plus rapidement que ses concurrents ces dernières années, grâce notamment à l’ouverture de 13 nouvelles enseignes l’année dernière.
Si l’opération est couronnée de succès – selon divers médias français, le contrat serait sur le point d’être conclu – Lutz détrônera Home Retail du podium des principaux groupes de magasins d’ameublement en Europe, après l’entreprise suédoise Ikea et sud-africaine Steinhoff (propriétaire de Conforama).