Les jeux sont faits : la branche britannique de Carpetright sera (en partie) reprise par son concurrent Tapi. Cependant, plus des trois quarts des magasins fermeront leurs portes. Le sort des magasins à l’étranger, qui ne sont pas concernés par l’opération, n’est pas clair.
Pas de solutions
Tapi, créé par le fils du fondateur de Carpetright, Philip Harris, reprendrait 54 des 272 magasins britanniques, selon la BBC. Les droits de la marque du géant de la moquette seraient également transférés au nouveau propriétaire. Toutefois, pour plus de 200 magasins et plus d’un millier d’employés, l’accord n’offre aucune solution.
Les succursales étrangères (notamment en Belgique, en Irlande et aux Pays-Bas) sont également exclues de l’accord, poursuit le média britannique. Il n’est pas encore certain qu’ils puissent continuer à voler de leurs propres ailes, car personne n’était disponible pour répondre aux questions de l’équipe éditoriale de RetailDetail.
Concurrence et crises
Le détaillant est en mauvaise posture depuis un certain temps, en partie à cause de la concurrence féroce – ironiquement, de la part de la chaîne Tapi, fondée par la famille de l’ancien PDG, M. Harris. D’ailleurs, l’une des raisons pour lesquelles Tapi doit fermer autant de magasins semble être que la chaîne a concentré sa politique d’expansion agressive sur le voisinage immédiat des magasins Carpetright, écrit Retailgazette.
Cette concurrence et la succession de crises économiques ont fait chuter les ventes de 45 %, à 200 millions de livres sterling, écrit The Guardian. Une grave cyberattaque en avril semble avoir porté le coup de grâce.