Deux alternatives pour relancer la consommation
La filière du meuble propose deux alternatives afin de relancer la consommation, à l’aide des pouvoirs publics. « La première alternative, c’est de prendre exemple sur ce qui se fait déjà en Italie, en réduisant l’impôt lié à l’achat de meubles neufs », propose Didier Baumgarten, président de la Fédération française du négoce de l’ameublement et de l’équipement de la maison.
La seconde alternative qui plait davantage aux professionnels consiste à « obtenir une autorisation temporaire, de un à trois ans, de casser son Plan d’Epargne Logement (PEL), au profit du logement et de l’ameublement. » La filière est prête à ajouter une prime d’un montant égal si l’Etat autorise cette option. Reste à savoir si les pouvoirs publics seront prêts à rencontrer les professionnels du secteur suite au remaniement du gouvernement et surtout si le politique se sent prêt à accorder des liquidités à l’ameublement.
Les consommateurs français ont du mal à s’équiper de nouveaux meubles. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un déclin des ventes de 2,5% de janvier à juin, avec une amplification continue au fil des mois. Selon Christophe Gazel, directeur général de l’Institut de prospectives et d’études de l’ameublement, « la dynamique ne vas pas s’inverser d’ici la fin 2014 avec une chute de 3 à 4% et la bataille sera rude tant pour les distributeurs que pour les fournisseurs ».