Statu quo dans un marché de l’ameublement en déclin
Au cours de l’exercice précédent les performances d’IKEA France ont été satisfaisantes : après une toute première baisse du chiffre d’affaires en 2012-2013 (-4,3%), le groupe a clôturé son exercice 2013-2014 (jusqu’à fin août) au même niveau avec un chiffre d’affaires de 2,38 milliards d’euros.
Sachant que le marché de l’ameublement français a connu une baisse de -2,5% durant le premier semestre 2014 (après la baisse de -2,9% en 2013), ce résultat est plus que correct. « Vu le contexte actuel, je suis assez satisfait », affirme Stefan Vanoverbeke, qui grâce à des réductions de prix a su attirer environ 2% de clients en plus.
En France IKEA détient une part de marché de 17,9% (stable), mais les ventes en ligne « connaissent une croissance à deux chiffres », selon le CEO, qui estime que d’ici cinq ans le canal online générera 10% du chiffre d’affaires.
Des projets d’avenir ambitieux
Même si Vanoverbeke ne communique pas de chiffres quant au bénéfice (IKEA n’étant pas coté à la bourse, l’entreprise n’est pas obligé de le faire), il parle néanmoins « d’une amélioration du bénéfice net cette année ». Et cela « nous donne confiance pour investir. »
Durant l’exercice précédent IKEA a ouvert son 30ème point de vente français à Clermont-Ferrand (photo) et en 2015 le géant du meuble s’installera également à Mulhouse et Bayonne. « D’ici 2017 nous ouvrirons sept nouveaux magasins au total », indique Vanoverbeke, qui d’ici 2020 souhaite atteindre le cap des 40 magasins en France, ce qui représenterait une part de marché de 20%. Rien que pour la période de 2013-2016 il s’agirait d’un budget de 600 millions d’euros.
Au cours des prochains mois le CEO veut également déployer le système click&collect (actuellement testé avec succès dans le magasin de Montpellier) dans cinq nouveaux magasins avant de le généraliser. Et à terme Vanoverbeke rêve même d’un magasin urbain à Paris …