Malgré la crise du coronavirus et les fermetures forcées de magasins qui en ont résulté, le danois Jysk a clôturé son exercice avec un chiffre d’affaires record de 4,39 milliards d’euros.
Rapidité de réaction
Jysk a particulièrement souffert en Allemagne – le principal marché du détaillant – où les magasins sont restés fermés pendant environ quatre mois au cours de l’exercice allant du 1er septembre 2020 au 31 août 2021. Ce qui n’a pas empêché la chaîne de magasins d’aménagement de l’intérieur de voir son chiffre d’affaires augmenter de 7 % pour s’établir à 4,39 milliards d’euros. Selon le PDG Jan Bøgh, les clients européens ont non seulement augmenté leurs dépenses d’aménagement d’intérieur, mais Jysk s’est aussi rapidement adapté à cette nouvelle réalité, en se concentrant davantage sur les ventes en ligne.
Les revenus du commerce électronique (hors click & collect) ont augmenté de pas moins de 43 %. « Parce que les clients paient [avec click & collect] en magasin, ces ventes ne sont pas comptabilisées comme ventes en ligne dans le chiffre d’affaires de Jysk, mais il est clair que l’interaction entre nos boutiques en ligne et nos boutiques physiques a été absolument cruciale pour nous permettre d’augmenter nos ventes lors du dernier exercice », déclare Bøgh.
Poursuivre la croissance
À la fin du mois d’août, le détaillant comptait 3 085 magasins, soit une augmentation de 136 en un an. L’entreprise souhaite continuer à investir dans de nouveaux magasins dans les années à venir. En outre, un grand nombre de succursales seront transformées selon le dernier concept. Ces travaux devraient être terminés en trois ans.
Entre-temps, la chaîne a déjà transformé près de mille magasins Dänisches Bettenlager en Jysk en Allemagne. « Il s’agit d’un investissement considérable. Tant en ce qui concerne le réaménagement des magasins que l’adaptation de la gamme de produits et l’ensemble de la communication et du marketing qui l’entourent, pour que nos clients allemands s’habituent à un nouveau nom. Cela vient s’ajouter à une année où nous avons connu une baisse des ventes en Allemagne en raison de la longue fermeture due au confinement, nous avons donc une lourde tâche devant nous », conclut M. Bøgh.