Ikea estime qu’elle peut encore baisser ses prix maintenant que les coûts se stabilisent et que la chaîne d’approvisionnement est démêlée. Des prix plus bas inciteront les gens à acheter davantage, estime la chaîne d’ameublement.
Les coûts se calment
Bien que les bénéfices d’Ikea aient pris un sérieux coup cette année, le détaillant de meubles veut encore baisser ses prix. Les coûts des matières premières commencent à se stabiliser, note le propriétaire de la marque Inter IKEA, et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement sont elles aussi enfin terminées. Par exemple, le transport maritime redevient moins cher et les prix des métaux se modèrent.
La holding de magasins Ingka Group est donc optimiste quant à la possibilité pour Ikea de continuer à se concentrer sur les réductions de prix autant que possible à l’avenir, déclare Tolga Oncu, responsable de la vente au détail, à Reuters. Ikea pense pouvoir ainsi profiter de la crise du pouvoir d’achat : les consommateurs soucieux des prix se tournent aujourd’hui vers des détaillants et des marques plus économiques.
Des prix à couper le souffle
Après avoir atteint un pic pendant la pandémie du coronavirus, les ventes dans la catégorie maison ont fortement chuté. Les gens reportent les gros achats et gardent les cordons de leurs bourses bien serrés. En réduisant les prix, Ikea pense néanmoins pouvoir augmenter les volumes. « Dans des périodes comme celle-ci, notre modèle commercial porte ses fruits, » affirme Oncu.
Le directeur national belge André Schmidtgall a précédemment confirmé que les produits de base deviennent moins chers, également en Belgique. « Au début de l’année, nous avons baissé les prix, puis nous avons dû les augmenter, maintenant nous les baissons à nouveau. Le marché est volatile. Pour stimuler les volumes, nous misons sur ce que nous appelons les « articles à couper le souffle » : des produits attrayants au prix le plus bas possible. » Les produits plus haut de gamme, comme les canapés en cuir, deviennent alors plus chers pour compenser les marges.