Ikea va supprimer 150 emplois, dont une partie en Belgique et aux Pays-Bas. Cette réorganisation doit permettre au géant de l’ameublement de parer à la concurrence grandissante de grands acteurs du e-commerce.
Uniquement des fonctions de support
Ce jeudi Ikea Group annonçait son intention de supprimer 150 emplois, principalement en Suède. La Belgique et les Pays-Bas sont également touchés par cette mesure : une quarantaine de jobs seraient menacés, toutefois le groupe n’a pas mentionné de nombre exact : « Les négociations à ce sujet doivent encore débuter », précise Ikea. Les pertes d’emplois concernent uniquement des fonctions de support, notamment les ressources humaines, le marketing ou encore la communication.
« Pour les magasins belges et le centre de distribution à Winterslag rien ne change », souligne Annelies Nauwelaerts, porte-parole d’Ikea Belgique. Grâce à cette réorganisation, Ikea Group espère conserver son avance sur Amazon – qui en novembre dernier a lancé deux marques de meubles sous marque propre –, mais également sur Flipkart en Inde et sur Otto et Home24 en Allemagne. Il est vrai qu’Ikea s’est lancé tardivement dans l’e-commerce, mais à présent le géant du meuble investit intensivement dans le développement de ses services digitaux et dans la construction d’une centre de distribution destiné au commerce électronique.
Dans les trois années à venir Ikea Group injectera plus de 3 milliards d’euros dans l’entreprise, qui avec ses magasins urbains de plus petit format et le renfort de ces services en ligne cherche à devenir plus flexible et à se rapprocher du client d’aujourd’hui.