Ikea poursuit ses projets d’implantation dans les centres-villes. Actuellement le géant du meuble recherche des emplacements à Paris, Copenhague, Londres et dans le Sud-Est de l’Asie afin d’attirer avec des magasins plus petits un public plus large.
Paris et Londres
Il y a quelques mois Ikea avait déjà annoncé son intention d’investir pleinement dans des magasins citadins de plus petit format, afin que les personnes ne disposant pas d’une voiture aient également accès à l’assortiment de l’enseigne. A partir de 2019 les rues commerçantes de grandes villes européennes pourraient donc se teinter de bleu et de jaune. Ikea prépare déjà ces projets urbains : en ce moment la chaîne est en négociation concernant la location d’un espace de 5.000 m² au cœur de Paris.
Outre la capitale française, d’autres villes figurent sur la liste des envies d’Ikea, notamment Copenhague et Londres. Depuis un certain temps déjà le retailer suédois teste des concepts de magasin hautement technologiques dans un environnement urbain, de véritables « laboratoires pour inventer le nouveau monde d’Ikea », comme le disait Jesper Brodin, CEO d’Ikea, il y a quelques mois au Financial Times. Dans la rue Dansaert à Bruxelles les shoppers peuvent admirer (mais pas acheter) quelques pièces de la collection Delaktig dans une boutique éphémère de l’enseigne.
Aussi dans le Sud-Est de l’Asie
Mais les projets d’Ikea vont au-delà du continent européen : dans les années à venir la chaîne d’ameublement suédoise compte se faire une place dans le Sud-Est de l’Asie, où des magasins plus compacts promouvront le design suédois, notamment en Thaïlande, aux Philippines et au Vietnam. La classe moyenne grandissante et la demande croissante de logements expliquent le choix de s’implanter dans cette région émergente. Reste à voir si le concept séduira la clientèle : fin juillet 2017 Ikea a dû fermer son magasin urbain à Kumamoto au Japon.
Aujourd’hui Ikea compte 400 magasins dans le monde, qui en 2017 ont généré un chiffre d’affaires de 38,3 milliards d’euros.