Après une année pleine de nuits blanches, le vendeur de lits et de matelas Beter Bed voit apparaitre les premiers signes de reprise, bien que la lourde réorganisation en Allemagne continue à signifier une baisse substantielle du chiffre d’affaires.
Matratzen Concord reste un cas problématique
L’année dernière, Beter Bed a annoncé une réorganisation majeure de sa filiale Matratzen Concord, active en Allemagne, en Autriche et en Suisse, ce qui a entrainé la fermeture de 15 % des magasins. Malgré cela, le chiffre d’affaires des autres magasins en Allemagne continue de baisser en raison de la concurrence féroce et du scandale du poison.
Afin d’accélérer le processus de reprise, la chaîne procède actuellement à un changement de direction : John Kruijssen, président de Beter Bed, et Hugo van den Ochtend, directeur financier, ainsi qu’un responsable externe du redressement, prendront eux-mêmes la direction de Matratzen Concord.
Chiffre d’affaires trimestriel en baisse de plus de 10 %
Les chiffres trimestriels publiés par le groupe montrent que la situation n’est toujours pas sous contrôle. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, le chiffre d’affaires atteignait 47,2 millions d’euros au cours des trois premiers mois, représentant une baisse de 20,5 %. Le chiffre d’affaires aux Pays-Bas et en Belgique s’est stabilisé à 44 million d’euros. La croissance en Suède (+18 % à un peu moins de 6 millions d’euros) ne peut empêcher le chiffre d’affaires total du groupe de plonger de 10 % pour atteindre 97,5 millions d’euros.
Le directeur John Kruijssen voit cependant les « premiers résultats positifs de la performance sous-jacente » dans la filiale allemande. En outre, il semble que les carnets de commandes pour le deuxième trimestre dans toutes les régions – y compris les régions germanophones – soient mieux remplis qu’un an auparavant. Les canaux de vente en gros et en ligne se développent également en parallèle. « Nous sommes confiants que les changements apportés conduiront à une croissance du chiffre d’affaires de 4 à 5% sur une base comparable, avec une marge d’EBITDA de 7 à 9% à moyen terme », rassure le directeur.