Un reportage met le feu aux poudres
Récemment Zalando a été à nouveau compromis, suite à un reportage d’une journaliste de la chaîne allemande RTL, ayant travaillé incognito dans le centre de distribution d’Erfurt durant trois mois. Elle y dénonçait des conditions de travail pénibles. Ainsi lors de journées de pointe elle aurait dû parcourir jusqu’à 27 km dans l’entrepôt, sans avoir le temps de se reposer. Bien au contraire, car les contrôles de vols empiétaient bien souvent sur les temps de pause.
A présent Zalando s’est engagé à examiner les circonstances de travail et à les améliorer si nécessaire. Pour ce faire l’entreprise a mis sur pied une équipe spéciale. « Certes, il faudra du temps pour effectuer un examen complet et mettre en place les mesures requises », admet le directeur opérationnel David Schröder sur le site web de l’entreprise.
Suppression de la prime de délation
Les travailleurs seront désormais autorisés à se reposer en dehors des pauses officielles, s’ils ne se sentent pas bien . Néanmoins la plupart des activités continueront à se dérouler debout ou en marchant. Par ailleurs les membres dirigeants recevront une formation concernant les valeurs de l’entreprise et la philosophie en matière de communication. La prime de délation de 500 euros prévues pour les employés dénonçant un vol par un collègue sera supprimée, afin de garantir une bonne ambiance de travail.
Les conditions de travail discutables chez Zalando ont déjà fait l’objet de nombreuses critiques, notamment en 2012. Zalando avait alors promis des améliorations.
Traduction : Marie-Noëlle Masure