Le Ministre de l’Emploi Kris Peeters souhaite réduire les charges salariales des entreprises e-commerce en Belgique. Cette mesure devrait inciter les consommateurs belges à acheter davantage en ligne sur le marché intérieur.
17 pour cent de plus par rapport aux Pays-Bas
Aux Pays-Bas, les règles en matière d’emploi et les charges salariales sont nettement moins importantes qu’en Belgique, ce qui entraîne l’implantation d’une multitude de centres de distribution de l’autre côté de la frontière, avec une perte d’emplois potentiels du côté belge. Prenez les entreprises Coolblue et bol.com, toutes les deux d’origine néerlandaise, qui sont très populaires auprès des consommateurs belges. Alexander De Croo, Ministre de l’Agenda numérique, plaide pour un assouplissement des règles en matière d’emploi en Belgique.
« Nos coûts salariaux sont près de 17 pour cent plus élevés qu’aux Pays-Bas dans ce secteur », affirme Peeters à la Chambre. C’est pour cette raison qu’il propose quelques mesures spécifiques qui devraient réduire les coûts salariaux des entreprises e-commerce. « Ma proposition portera sur la réduction des coûts salariaux, en tenant compte de la règlementation européenne ainsi que de la marge budgétaire disponible. »
Le travail de nuit
Une des premières mesures pour stimuler l’e-commerce en Belgique avait déjà été annoncée au mois d’octobre dernier. Il s’agissait d’un assouplissement du travail de nuit dans le secteur, même si les entreprises ont encore toujours besoin de l’accord des syndicats. Schoenen Torfs est la première entreprise à avoir réussi à conclure un tel accord. Les autres entreprises n’y sont pas encore parvenues.
Les entreprises prétendent que les revendications des syndicats sont trop importantes pour permettre le travail de nuit, alors que les syndicats affirment que ce sont les entreprises qui devraient faire des efforts supplémentaires.