Changement controversé
A présent tout utilisateur Facebook (ils sont déjà 4,5 millions en Belgique) connaît la Timeline. Cette nouvelle interface a été introduite progressivement depuis septembre 2011 et donne un aperçu chronologique des publications de l’utilisateur. Mais le Journal (appellation française de la Timeline) ne suscite pas l’unanimité : en témoignent les posts négatifs apparaissant régulièrement sur les différents profils.
Par contre les annonceurs se frottent déjà les mains : bien que l’application soit assez récente, les marques en tirent déjà profit. Simply Measure, un bureau d’étude spécialisé dans les médias sociaux, a suivi 15 marques actives sur Facebook et opérant dans la nouvelle structure Timeline. Parmi ces marques : Toyota, Red Bull et Ben & Jerry’s.
Visuel et interactif
Une interaction accrue entre les marques et leurs adeptes a été constatée. La Timeline est plus attrayante visuellement que le profil Facebook classique et ceci joue en faveur des marques. Les vidéos et photos sont davantage visionnées (+ 65 % !) et par conséquent davantage de réactions sont postées (+ 46 %). D’autre part les annonceurs peuvent mieux définir l’apparence de leur page.
Les résultats sont prometteurs, bien que Simply Measured prêche une certaine prudence, car une étude plus approfondie s’impose. Les résultats sont encore assez confus : chez Livestrong et Toyota le coefficient d’ engagement des fans ait été multiplié par 2,5, alors que d’autres entreprises ont connu la tendance inverse. Pour Old Spice par exemple le facteur a été divisé par trois, en un mois de temps.
Mais à partir du 30 mars tous les utilisateurs Facebook seront donc logés à la même enseigne : la Timeline sera obligatoire. En décembre 2011 toutes les applications Facebook officielles pour téléphones mobiles ont été pourvues de la Timeline.
Google+
Google+, autre réseau social, est en encore phase de développement. Il est donc encore trop tôt pour évaluer la croissance du nombre d’ adhérents. Depuis novembre 2011 seulement, les marques sont autorisées à communiquer via ce réseau social. Les premières marques se hasardent timidement sur ce nouveau forum. Une étude approfondie quant au comportement des marques sur Google+ n’est donc pas encore à l’ordre du jour.
Traduit par Marie-Noëlle Masure