Pas de modèle freemium, uniquement une formule payante
Contrairement à ses concurrents, dont Spotify, Napster n’applique pas le modèle freemium (où l’utilisateur ne paie que s’il souhaite écouter la musique sur son smartphone par exemple). Napster propose uniquement une formule payante : 9,95 euros par mois tout compris, pour utilisation offline. Néanmoins à l’occasion de son lancement, le nouveau-venu offre une période d’essai gratuite de 30 jours.
Outre la Belgique et les Pays-Bas, 12 autres pays découvriront la ‘nouvelle’ plateforme Napster : Danemark, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Autriche, Portugal, Espagne, Suède et Suisse. Napster triple ainsi d’un coup son potentiel de clients.
Un service de téléchargement légal
Napster s’est fait connaître fin des années 1990 par son programme d’échange (illégal) de fichiers musicaux via internet (le modèle dit ‘peer-to-peer’). Le logiciel a été très mal accueilli par l’industrie de la musique ; ce qui a d’ailleurs donné lieu à divers procès, dont celui intenté par le groupe Metallica.
L’actuel Napster, outre son nom, n’a plus rien en commun avec l’ancienne plateforme en ligne. L’année dernière l’américain Rhapsody, autre service muscial online, a racheté Napster et s’est lancé d’abord en Grande-Bretagne et en Allemagne – et désormais dans quasi toute l’Europe de l’Ouest – avec la ferme intention de concurrencer Spotify et Deezer.
Traduction : Marie-Noëlle Masure