« Inquiétude concernant les conditions salariales »
Au cours de cette discussion le ministre a tenu à rassurer les syndicats, qui craignent des situations similaires à celles observées en Allemagne, où les mauvaises conditions de travail dans le secteur du commerce en ligne ont provoqué de nombreuses actions de grève. D’ici le mois de juin Peeters compte établir un plan visant à rendre la Belgique plus attrayante pour le secteur du e-commerce.
Ainsi il envisage de permettre le travail de nuit : actuellement les commerçants en Belgique ne sont pas autorisés à travailler entre huit heures du soir et six heures du matin. Aux Pays-Bas, par contre, le travail de nuit est autorisé, ce qui permet aux webshops, tels que Coolblue et Bol.com, d’effectuer des livraisons rapides.
Même si les syndicats restent réticents, ils sont néanmoins conscients de la nécessité de changements dans le secteur: « Nous sommes inquiets concernant les conditions salariales et la flexibilité du travail de nuit », explique Jan Sannen du syndicat chrétien ACV dans le journal De Tijd. En outre les syndicats veulent éviter que les jobs soient réservés principalement aux étudiants et aux intérimaires, comme c’est le cas aux Pays-Bas et en Allemagne.
« Toutes les parties concernées sont convaincues qu’un assouplissement donnera au secteur une nouvelle dynamique. Cela entraînera la création de nombreux emplois, mais il faut qu’il s’agisse de jobs de qualité », souligne le ministre en réponse aux questions des syndicats.