Le belge Storesquare, qui regroupe des commerçants locaux sur une seule plate-forme online, souhaite augmenter sa notoriété et s’attaquer à de grands concurrents tels que Coolblue et Bol.com par une campagne publicitaire et une augmentation de capital.
1.600 commerçants affiliés
KBC et Roularta, en tant qu’actionnaires de Storesquare, ont procédé à une augmentation de capital de 5 millions d’euros. Désormais le webshop belge dispose d’un capital de 8,7 millions d’euros. « Ces derniers mois nous avons amélioré notre webshop et dans les années à venir nous voulons le positionner sur le marché grâce à la publicité », explique Xavier Bouckaert, CEO de Roularta, qui détient 70% des actions.
L’organisation des indépendants Unizo fait elle aussi partie des actionnaires de Storesquare, ce qui n’a pas de quoi surprendre : de fait, Storesquare a pour objectif de soutenir de petits entrepreneurs en les regroupant sur une seule plate-forme, afin qu’ils puissent faire face à la concurrence de grands acteurs tels qu’Amazon, Bol.com et Cooblue. Aujourd’hui la plate-forme compte déjà 1.600 commerçants affiliés. Storesquare se charge de l’envoi des colis et du traitement des paiements. En échange les commerçant paient un montant fixe par mois et une petite commission sur chaque produits vendu.
Pas rentable
L’an dernier il s’est vendu pour plus d’un million d’euros de produits via Storesquare. Toutefois pour l’instant la plate-forme n’est pas encore rentable, mais elle se développe rapidement : « Au premier trimestre de cette année nous avons réalisé un chiffre d’affaires égal à celui qui nous avions réalisé l’an dernier sur l’ensemble de l’année », souligne Bouckaert. L’objectif est d’être rentable d’ici 2020.
Pour ce faire Storesquare veut adopter une approche différente de celle de bol.com par exemple, qui depuis quelque temps dispose également d’une place de marché pour petits commerçants, dont des entreprises belges. « Chez nous, vous savez mieux chez qui vous achetez. D’autre part les grands acteurs utilisent parfois les commerçants comme cobayes. Si leurs produits se vendent bien, les grands acteurs les proposeront eux-mêmes par la suite. »