Un euro symbolique
Comme prévu, Kering a vendu sa filiale de vente par correspondance La Redoute et son service de livraison de colis Relais Colis au tandem Balla-Courteille. Alors que mi-mars la reprise semblait encore fortement compromise suite à l’opposition des syndicats, Nathalie Balla (CEO de La Redoute) et Eric Courteille (chief administrative officer de la société mère Redcats) ont finalement obtenu gain de cause.
Kering a cédé La Redoute pour un euro symbolique, mais a mis sur table 315 millions d’euros pour la transformation de l’entreprise en véritable acteur du e-commerce et 180 millions d’euros destinés au plan social – car bien que La Redoute soit sauvé, 1.178 emplois sur les 3.437 passeront à la trappe.
Kering était propriétaire du vépéciste depuis 1994, mais avait décidé il y a quelques années de céder toutes ses participations dans le secteur de la distribution et de se concentrer pleinement sur le segment du luxe, sport et lifestyle avec des marques telles que Gucci, Saint Laurent, Boucheron, Puma ou encore Volcom.
Break-even d’ici 2017
Les co-présidents Balla et Courteille se donnent jusqu’à 2017 pour sortir « La Nouvelle Redoute » du rouge. L’entreprise se focalisera désormais sur son cœur de métier, à savoir les vêtements pour dames et enfants, le linge de maison et l’aménagement intérieur.
Le premier grand défi consistera à construire un nouveau centre logistique qui s’installera à Wattrelos, non loin de Roubaix dans le nord de la France.
Traduction : Marie-Noëlle Masure