In-Store Attribution Transaction Reporting
Ce projet pilote concerne AdWords, les publicités qui apparaissent à côté des résultats de recherche dans le moteur de recherche de Google. Lorsque l’internaute clique sur l’une de ces publicités, Google l’oriente automatiquement vers le webshop de l’annonceur. Pour l’instant Google ne peut tracer que l’achat online de l’internaute, mais espère pouvoir suivre également l’achat offline grâce au projet In-Store Attribution Transaction Reporting.
A l’heure où l’online et l’offline convergent de plus en plus (multi-channel), Google a tout intérêt à pouvoir déterminer si le consommateur après avoir vu une publicité online, achète le produit dans un point de vente physique. Dans le cadre de ce projet Google collabore avec deux entreprises spécialisées dans la gestion de base de données, Acxiom et Epsilon, qui ont déjà effectué ce type de test pour Yahoo, Microsoft, AOL et Facebook, indique Wall Street Journal.
Un marché publicitaire en mutation
Rien d’étonnant à ce que Google cherche à élargir son champ d’action (et ses revenus) : en effet les utilisateurs de Google sont de plus en plus nombreux à passer du desktop ou la tablette vers le smartphone. Ce changement de comportement a deux conséquences pour les revenus de Google : les tarifs publicitaires sur smartphones sont nettement inférieurs et la concurrence y est bien plus importante (songez à Facebook par exemple).
Ceci explique en partie les résultats trimestriels décevants publiés hier par Google : même si l’entreprise californienne est parvenue à augmenter son volume publicitaire de 26% (en d’autres termes le nombre de clics sur les publicités Adwords est en hausse d’un quart par rapport à l’an dernier), le prix moyen des publicités a diminué de 9% par rapport à l’an dernier. Selon les experts, cette ‘érosion des prix’ serait entièrement attribuable à la montée des smartphones.
Le chiffre d’affaires trimestriel du groupe s’établit à 15,42 milliards de dollars (plus de 11 milliards d’euros), soit une hausse de 19% par rapport à la même période un an plus tôt. Le bénéfice net s’élève à 3,45 milliards de dollars (environ 2,5 milliards d’euros), contre 3,35 milliards d’euros l’année précédente.
Traduction : Marie-Noëlle Masure