55% des webshops disposent d’un site ‘mobile’
BeCommerce estime qu’en 2014 l’e-commerce en Belgique générera un chiffre d’affaires total de 2,2 milliards d’euros, dont 213 millions d’euros, soit 9,7%, proviendront des ventes via smartphones et tablettes. Sachant que le m-commerce aux USA représente 18% de l’ensemble des ventes en ligne, notre pays a donc encore de quoi progresser.
L’étude indique également que 55% des sites marchands dans notre pays proposent leurs produits et services via des appareils mobiles. Un pourcentage qui a quasi quadruplé par rapport à 2011 (15%). En contrepartie cela signifie donc que 45% des e-commerçants « sont réticents à l’idée de se lancer dans le commerce mobile », déplore la présidente de BeCommerce Patricia Ceyssens.
Pourtant trois quarts des commerçants actifs dans le commerce mobile disent être satisfaits des résultats. Un taux de satisfaction en nette hausse (+18%) par rapport à 2011. Et même si le plupart des commerçants considèrent avant tout le m-commerce comme un moyen d’offrir un meilleur service à leurs clients, plutôt qu’un moyen de vendre davantage, il n’en reste pas moins qu’en 2013 le nombre de webshops dont au moins 10% du chiffre d’affaires provient du commerce mobile a doublé par rapport à l’année auparavant.
Davantage de ‘sites adaptatifs’ que ‘d’apps’
Plus de la moitié des e-tailers belges disposent d’un ‘site web mobile adaptatif’ (responsive design), qui s’adapte à la petite taille des écrans des tablettes et des smartphones et permet ainsi une meilleure accessibilité des boutons.
La moitié d’entre eux proposent également des applications mobiles. Pour le consommateur ces applications facilitent la navigation sur leur smartphone et simplifient la consultation du catalogue et la réalisation de l’achat. Les principaux systèmes d’exploitation pour les applications mobiles sont iOS (66%), Android (60%, une hausse de 22% par rapport à 2012) et Windows (33%).
« Si l’application mobile est très attrayante pour les e-commerçants belges, ils préfèrent néanmoins privilégier le lancement d’un site mobile adaptatif, car les applications sont chères en développement et nécessitent des connaissances techniques très spécifiques. Nous retrouvons le même scénario dans les autres pays et notamment aux États-Unis » indique Becommerce.