A nouveau une forte croissance
Pour la 5ème année consécutive Comeos a fait réaliser une enquête e-commerce auprès de plus de 1.500 répondants. Cette étude révèle qu’en 2014 quelque 7.040.000 de Belges ont acheté en ligne (64%), parmi lesquels 440.000 nouveaux clients. Lors de l’édition précédente ils n’étaient que 6,6 millions (60%), dont 330.000 effectuaient leur premier achat online. Les néerlandophones (68%) achètent davantage en ligne que les francophones (59%), mais les francophones achètent davantage par voie mobile (+4%). A noter également que proportionnellement les adolescents sont aussi nombreux que les jeunes quadragénaires (70%) à acheter en ligne et que davantage d’hommes (68%) que de femmes (61%) sont des e-acheteurs.
Les Belges semblent également acheter plus fréquemment en ligne – ils sont près de deux sur trois (64%) à effectuer un achat en ligne au moins une fois tous les deux mois –, mais en revanche ils dépensent moins que l’année précédente : en moyenne 153 euros par mois. Le shopping online via smartphone et tablette n’est pas encore entré les mœurs : 21% des clients online ont déjà effectué des achats sur un appareil mobile et seuls 2,5% font leur shopping exclusivement par voie mobile.
« Les personnes ayant un salaire plus élevé (75%) sont plus souvent e-consommateurs que les personnes à bas salaires (60%) », affirme Dominique Michel, CEO de Comeos. « Le nombre de grands dépensiers (plus de 100 euros par mois) demeure néanmoins stable. » Les vêtements et chaussures sont toujours achetés fréquemment et en grandes quantités, tandis que les denrées alimentaires devraient progresser au cours des prochaines années, prévoit Dominique Michel : « Peu de gens achètent des produits alimentaires en ligne (9%), mais ils en achètent fréquemment (40% plus de 5 fois par an) et prévoient d’en acheter plus souvent encore à l’avenir (44%) ».
« La cannibalisation online/offline reste limitée »
L’étude démontre clairement que les webshops peuvent renforcer les magasins physiques : « Pas moins de 37% des achats en ligne sont des achats supplémentaires, qui n’auraient pas eu lieu sans l’e-commerce. Près d’un quart des clients va jeter un coup d’œil dans le magasin physique avant d’acheter le produit en ligne, mais à l’inverse, 45% des personnes interrogées font des recherches en ligne avant d’acheter le produit dans le magasin physique. Les deux canaux semblent dès lors se renforcer mutuellement, la cannibalisation étant limitée », estime Michel.
Le gain de temps semble être la principale motivation incitant le consommateur à acheter en ligne. Pour la première fois cet argument s’avère plus important que le prix, bien que le prix reste le facteur déterminant lors du choix du webshop, conclut l’étude.