Jeudi, les 27 magasins et le siège de Fun fermeront définitivement leurs portes : la chaîne n’a pas encore trouvé de repreneur et dépose le bilan. Pourtant, au moins 11 magasins suscitent de l’intérêt.
Candidats repreneurs
À la mi-janvier, les propriétaires de Fun avaient annoncé qu’ils cherchaient un repreneur pour leurs magasins et leurs 208 employés. La chaîne souffre de la baisse de la consommation, du déclin du marché des jouets et de la concurrence croissante du commerce électronique. « La situation économique de Fun et de ses filiales est devenue insoutenable dans sa forme actuelle », a déclaré la direction.
Un mois plus tard, il semble qu’aucun acquéreur n’ait encore été trouvé pour le détaillant. L’entreprise dépose donc le bilan, rapporte De Tijd. L’administrateur judiciaire tentera de sauver une partie des emplois : des pourparlers sont en cours avec des repreneurs potentiels pour 11 magasins. Il souhaiterait également reprendre le personnel avec lui. « La fin des négociations est une question de jours et non de semaines », précise le communiqué de presse.
Fun a continué à payer correctement ses employés : une grosse vente a permis de dégager les liquidités nécessaires. « Fun a toujours été un employeur correct », déclare Jörgen Meulders, du syndicat ACV. « Ils ont continué à payer les salaires et c’est une bonne chose qu’ils aient organisé eux-mêmes la braderie. » La chaîne est détenue par la famille Marchandise, qui possède également un tiers du discounter non alimentaire Trafic – les 70 % restants sont détenus par la chaîne française Gifi.