Broeklin, successeur du projet Uplace à Machelen, forme une « coalition pour la relance ». Grâce au soutien affirmé de l’Unizo et du ministre flamand Ben Weyts, entre autres, le projet immobilier espère enfin obtenir son permis au printemps.
Soutien collectif
Broeklin, le projet de quartier professionnel et commercial circulaire dans la zone du canal de Bruxelles, a rassemblé une coalition de partisans. Cette « coalition pour la relance » entend mettre clairement en lumière le vaste soutien social et administratif dont bénéficie le successeur encore controversé de Uplace. Les villes de Vilvorde et de Louvain ont en effet émis de vives critiques encore récemment, même après la réduction du nombre de places de stationnement et la promotion des transports publics.
« Au fil d’un processus de consultation continue de deux ans, ce projet social a rassemblé une vaste coalition d’acteurs de multiples horizons : entrepreneurs, organisations socio-économiques, mouvement écologique, classe moyenne, secteur culturel, milieu universitaire, etc. Aujourd’hui, ils souhaitent exprimer leur soutien collectif et demander aux autorités de permettre cette relance ascendante », déclare le promoteur immobilier.
« Il est temps d’avancer »
Ben Weyts, ministre de la périphérie flamande de Bruxelles-Capitale, et l’Unizo comptent déjà parmi les partisans. Si l’organisation des indépendants était initialement fortement opposée à Uplace, elle est désormais pleinement convaincue par les nouveaux plans. Selon l’administrateur délégué, Danny Van Assche, Broeklin est « très loin d’un centre commercial traditionnel » et fait la part belle à l’industrie manufacturière et à l’économie circulaire.
« Il est temps d’avancer dans ce dossier et de délivrer les permis », exhorte sans équivoque le PDG de Voka, Hans Maertens. « Broeklin transformera un no man’s land délabré en un projet de référence durable en Flandre et en dehors. Voka voit en Broeklin une vitrine pour la relance après le coronavirus. »
Si la coalition vient tout juste de se former, c’est parce que le gouvernement flamand examinera la demande de permis au printemps. Les initiateurs sont conscients que « l’enquête publique a fait surgir de nouvelles inquiétudes ». C’est donc le moment idéal pour augmenter la pression politique. L’architecte Alexander D’Hooghe estime un délai de construction de deux ans. Le développeur Uplace injecte 500 millions d’euros dans le projet.