« Dans l’intérêt de l’entreprise »
Le constructeur allemand Volkswagen a équipé 11 millions de voitures diesel d’un logiciel frauduleux, permettant de fausser les résultats des tests d’émissions de gaz, de façon à ce que ses véhicules obtiennent de bons scores au niveau antipollution.
Après que le scandale ait éclaté, Winterkorn dans un premier temps a tenté de sauver sa peau en affirmant qu’il n’était pas au courant de l’affaire, mais a finalement décidé de démissionner « dans l’intérêt de l’entreprise ». Aux Etats-Unis Volkswagen risque une amende colossale de plusieurs milliards de dollars et devra faire face aux ‘class actions’ (recours collectif) de consommateurs ayant acheté une voiture sur base de données falsifiées. Des enquêtes ont également été ouvertes dans d’autres pays.
Toute cette affaire a également déclenché une discussion sur la façon de mesurer les émissions polluantes, car les performances d’un véhicule sont très différentes en laboratoire et en situation réelle. La Belgique sera certainement concernée par ce débat, car dans notre pays la fiscalité automobile est basée sur des paramètres d’émission de gaz.
Pour l’heure on ignore encore qui succédera à Winterkorn : une décision devrait être prise au plus tôt vendredi.