Avis de ne pas suspendre
Le promoteur Iret Development, concurrent de Uplace, avait introduit une demande de suspension du GRUP. Iret possède une parcelle de terrain d’environ 5 hectares se situant juste en face du futur site Uplace (de l’autre côté du viaduc) et voit son propre projet contrecarré par le GRUP, qui permet à Uplace « d’absorber toutes les possibilités dans la région ».
Les plaidoiries auront lieu vendredi prochain, mais le journal De Tijd affirme d’ores et déjà que l’auditeur du Conseil d’Etat recommandera aux juges de « ne pas suspendre ». L’arrêt définitif est attendu d’ici fin août, début septembre.
Si le Conseil d’Etat décidait néanmoins la suspension du GRUP, les travaux ne pourraient pas démarrer et le permis ne serait donc plus valable. Le gouvernement flamand devrait alors revoir sa motivation.
Bien que l’avis rendu par l’auditeur constitue une petite victoire pour Uplace, le chemin est encore parsemé de nombreuses embûches. D’autres recours ont été introduits contre le projet par diverses instances, notamment un recours en annulation du GRUP, introduits collectivement par le promoteur Iret Development, Valck Group et les villes de Louvain et Vilvorde. De leur issue, qui pourra durer jusque fin 2013, dépendra la concrétisation du projet.
Open VLD « cheerleaders de Uplace » ?
D’autre part une fuite de mails échangés entre les membres du OpenVLD témoigne du même déchirement interne au sein du parti , qu’ au sein du gouvernement flamand quant au projet Uplace. Le bourgmestre malinois, Somers, y émet des propos véhéments concernant une note interne du parti – «C’est une note politiquement idiote, car elle nous demande d’applaudir non pas un nouveau centre commercial, mais une nouvelle ville artificielle. (…). Pourquoi sommes-nous les seuls à devoir nous comporter comme cheerleaders de Uplace ? » . Les reproches réciproques par mails interposés au sein du OpenVLD prouvent une fois de plus à quel point Uplace est un dossier délicat.
Traduction : Marie-Noëlle Masure