56 millions d’euros pour la viabilisation du site
La note des travaux de viabilisation du site devrait être salée, selon le parlementaire vert. Les autorités flamandes ne pourront échapper à cette facture via ledit ‘Brownfieldconvenant’, accord conclu par le gouvernement régional avec des promoteurs privés en vue de la réhabilitation de terrains industriels fortement pollués.
Afin que le site Uplace Machelen – l’un des trois méga centres commerciaux prévus dans la région bruxelloise – soit facilement accessible en voiture, des voies d’accès supplémentaires devront être aménagées sur le Ring de Bruxelles. Il faudra également un axe vers le boulevard de la Woluwe, situé juste à côté du complexe, ainsi qu’un pont piétonnier vers le centre de Machelen. Selon les informations fournies au gouvernement, le coût de ces travaux s’élèverait à 56 millions d’euros, aux frais de l’AWV (Agence du réseau routier et de la mobilité) . Uplace y apportera une contribution de 12 millions d’euros pour le pont piétonnier.
De Lijn pour sa part devrait à partir de 2015 trouver 2,5 millions d’euros par an pour les bus faisant la navette vers le centre commercial. « Et ce au moment où la compagnie de transports publics doit économiser sur son budget », objecte Hermes Sanctorum.
« investissements cachés » non inclus
Selon le parlementaire il ne s’agit là que de la pointe visible du gouffre financier que représente le projet, car outre les travaux d’infrastructure déjà mentionnés, de nombreux autres travaux routiers sont prévus dans la région dans les années à venir. Au total le coût de ces travaux s’élèverait à quelques 140 millions d’euros, « investissements cachés au profit d’Uplace Machelen, qui font monter la facture en flèche ».
Plainte auprès du Conseil des litiges en matière d’octroi de permis
D’autre une demande d’annulation du permis d’urbanisme ait été introduite par Iret, promoteur propriétaire d’un terrain de 5 hectares à Machelen. Selon l’avocat d’Iret Uplace aurait obtenu le permis à tort, ce que démontre un rapport négatif émis par l’administration flamande de l’aménagement du territoire, qui avait déjà été remis au ministre Muyters le 13 octobre, une semaine avant la décision.
Traduit par Marie-Noëlle Masure