Il est temps que la ministre flamande de l’environnement Joke Schauvliege tranche dans ce dossier, déclare Karel Van Eetvelt dans une interview accordée au journal De Standaard. Le président d’Unizo ajoute en guise de mise en garde que si la demande est approuvée, l’organisation « envisagera toutes les démarchés juridiques pour aller en appel. »
Justifications exigées
« Si Schauvliege délivre le permis, elle devra se justifier. De plus je ne manquerai pas de déterrer des dizaines, voire même des centaines de dossiers semblables de PME qui ont connu la même situation, mais pour lesquels la règlementation environnemental a été appliquée différemment. J’exigerai du gouvernement flamand qu’il explique pourquoi Uplace a pu obtenir un permis, alors que tous les autres non. Cas par cas, » poursuit Van Eetvelt inflexible.
L’administrateur délégué d’Unizo espère que « la décision du gouvernement sera guidée par des arguments juridiques et non par l’émotivité ». Le bout du tunnel ne semble donc pas encore en vue pour le projet Uplace, l’un des projets commerciaux les plus controversés de notre pays …
Traduit par Marie-Noëlle Masure