Le géant des produits de grande consommation, Unilever, alloue près d’un milliard d’euros à la lutte contre le coronavirus. La multinationale fait, entre autres, don de ses propres produits tels que du savon, du désinfectant et de la nourriture, mais elle apporte également de l’aide à ses employés, ses fournisseurs et ses clients.
500 millions d’euros pour les fournisseurs et les clients
Unilever rejoint ainsi la liste croissante des marques mondiales qui prennent des initiatives de soutien et font preuve de charité dans la lutte contre la crise du coronavirus. Le plan de soutien se compose de plusieurs piliers, dont le premier est le don de ses produits propres pour une valeur de cent millions d’euros (au prix du retail).
Le géant du FMCG offre pour au moins cinquante millions d’euros de savon et de désinfectant à la « COVID Action Platform » du Forum économique mondial (FEM). Un montant à peu près équivalent est aussi versé aux institutions sanitaires nationales et aux ONG. Unilever va également adapter ses chaînes de production afin de produire des gels hydroalcooliques destinés aux hôpitaux, aux écoles et à d’autres organismes publics.
Au sein de sa propre chaîne de valeur, Unilever débloque 500 millions d’euros pour aider ses clients et fournisseurs dans le besoin à surmonter cette période difficile. Le fabricant accélère, par exemple, les paiements à ses « petits et moyens fournisseurs les plus vulnérables » et accorde aussi des crédits de paiement supplémentaires aux petits clients du secteur retail qui dépendent d’Unilever.
Unilever « peut et doit aider »
Les employés de l’entreprise sont protégés contre les baisses de salaire soudaines par une garantie de versement du salaire complet jusqu’à trois mois. Cela concerne les salariés qui ne peuvent pas bénéficier d’aides de l’État ou, dans le cas de sous-traitants, de leurs employeurs directs.
« Le monde fait face à la plus grande épreuve qu’il a à surmonter depuis des décennies. Nous avons constaté la réaction la plus incroyable de l’équipe d’Unilever jusque maintenant, en particulier celles de ceux qui sont en première ligne de nos opérations dans les usines, les centres de distribution et les magasins », a déclaré le CEO Alan Jope, concluant que l’important flux de trésorerie ainsi que le bilan de l’entreprise signifiaient que cette dernière peut et doit aider.