Même sans sa division margarines le géant anglo-néerlandais Unilever est parvenu à générer un CA de plus de 50 milliards d’euros. Les produits de douche Dove et les produits alimentaires de Knorr se sont particulièrement bien vendus.
Concurrence au niveau des prix en Europe
Au quatrième trimestre de 2017 Unilever a réalisé un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (sans la division margarines qui d’ici peu passera aux mains de KKR), soit une croissance de 4%. Ainsi le chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année 2017 s’est établi à 50,7 milliards d’euros, soit une hausse de plus de 2% par rapport à 2016. En excluant les effets de change défavorables la croissance s’élèverait à 3,5%.
Pour assurer sa croissance Unilever dépend plus en plus des marchés émergents en Asie et en Amérique latine. Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord est resté stable, tandis qu’en Europe il est question d’une légère baisse, suite à la concurrence accrue des prix entre les supermarchés – une tendance qui persistera encore un certain temps.
Bénéfice annuel de 6,5 milliards d’euros
L’an dernier Unilever a réalisé un bénéfice net de 6,5 milliards d’euros, près d’un milliard d’euros de plus qu’en 2016. Le programme d’économies de coûts en cours depuis plusieurs années – qui porte ses fruits plus tôt que prévu – n’y est certainement pas étranger : ainsi la marge sous-jacente a atteint 17,5%. D’ici 2020 cette marge devrait avoisiner les 20%.
Pour 2018 le groupe – qui durant un an et demi encore sera dirigé par le Néerlandais Paul Polman – table sur une croissance du chiffre d’affaires comparable comprise entre 3 et 5%.