Après des mois de négociations secrètes un plan ultime a été élaboré afin de sauver le projet Uplace. La nouvelle proposition est une version allégée par rapport au plan initial.
Conseil d’Etat
Pour l’instant le directeur du projet attend un arrêt du Conseil d’Etat, qui doit se prononcer sur le plan d’affectation de la zone Vilvorde-Machelen, où devrait s’ériger Uplace. Si ce plan est annulé, les chances que Uplace voit le jour seront quasi nul. Pour que la plainte soit retirée auprès du Conseil d’Etat, il doit y avoir un accord entre les différents acteurs du dossier.
C’est pourquoi le ministre flamand de l’Economie Philippe Muyters a désigné Wim Van Asschot comme médiateur dans les négociations entre Uplace et les adversaires du projet. Selon le journal De Tijd, le gouvernement voudrait ainsi démontrer à Uplace que tout a été mis en œuvre pour sauver le projet, afin d’éviter des demandes d’indemnisation.
Surface réduite d’un tiers
Le nouveau plan de Uplace est une version ‘light’ du plan initial, qui a été réduit d’un tiers : l’hôtel prévu a été supprimé et la surface réservée aux bureaux et aux espaces commerciaux a été réduite de respectivement 70% et 10%. Uplace a déjà approuvé ce nouveau projet, conscient du fait que l’idée dans sa forme initiale ne verra jamais le jour. Reste à voir si les adversaires accepteront cette version allégée de Uplace, mais pour l’instant ils ne montrent que peu d’enthousiasme.
Il est probable que l’on associe le projet Uplace à celui de l’Eurostadium, rejeté par l’UEFA comme stade pour accueillir des matchs de l’Euro 2020. Le CD&V est fermement opposé à Uplace, alors que la N-VA, partenaire de coalition du CD&V au sein du gouvernement flamand, est un fervent adversaire de l’Eurostadium. Etant donné que le stade ne servira pas à l’Euro 2020, le nombre de places pourra donc être réduit, ce qui diminuera l’impact sur la mobilité.