Le groupe de luxe français Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH) a fait une offre pour racheter la chaîne de bijouterie américaine Tiffany & Co.. Entre temps, l’offre aurait déjà été rejetée.
Opportunités d’expansion américaine
Les premières informations concernant une tentative de rapprochement ont été publiées le week-end passé et, selon le quotidien belge Het Laatste Nieuws, LVMH aurait fait une offre de 14,5 milliards de dollars (13 milliards d’euros). Cependant, Tiffany n’aurait pas l’intention de l’accepter.
LVMH, propriétaire de marques de renom telles que Dior, Louis Vuitton et Veuve Clicquot, explore depuis longtemps les opportunités d’expansion de ses activités sur le marché américain. Le joaillier américain Tiffany, dont la capitalisation boursière s’élève à 12 milliards de dollars (11 milliards d’euros), s’inscrit parfaitement dans cet objectif. Depuis 2011, le joaillier italien Bulgari fait également partie du portefeuille du conglomérat du luxe.
La plus importante d’Europe
Tiffany & Co a été fondée en 1837 par le joaillier Charles Lewis Tiffany. En 1979, la chaîne de bijouterie a été rachetée par la société de cosmétiques Avon Products, mais il y a cinq ans, l’entreprise est tombée entre les mains d’investisseurs. Tiffany emploie 14 000 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 4,4 milliards de dollars (4 milliards d’euros).
Si un accord devait encore être conclu, il s’agirait de l’une des plus importantes reprises jamais réalisées par le groupe de luxe de Bernard Arnault. LVMH est d’ores et déjà la première capitalisation boursière de la zone euro puisqu’elle atteint les 190 milliards d’euros.