Nécessité d’un scénario de sortie
Tant la Febiac que Federauto demandent des mesures transitoires, afin de ne pas trop perturber le marché. « Sans mesures transitoires claires et bien communiquées, la période extrêmement courte restant avant la fin de l’année risque d’être un chaos pour le client, pour le secteur automobile lui-même et pour les services publics chargés de l’immatriculation des véhicules et du traitement des demandes de remboursement », affirme le secteur automobile, qui exige également « de donner une certitude à tous ceux qui auraient récemment commandé une voiture ou seraient en passe de le faire avant la fin de l’année en comptant sur la réduction CO2, mais dont la livraison du véhicule n’interviendrait que dans le courant de l’année prochaine. Ces engagements ne peuvent être rompus !”
Le Salon de l’auto menacé
Le secteur craint non seulement un rush dans les showrooms durant les semaines à venir, mais surtout une période morte au mois de janvier, période précisément durant laquelle se déroule le Salon de l’auto au Heizel à Bruxelles. Le Salon représente un quart du chiffre d’affaires annuel dans notre pays et détermine si oui ou non l’année sera favorable au secteur automobile. « En fonction des prévisions de vente de 2012, nos entreprises ont déjà commandé leurs véhicules depuis longtemps et ne peuvent dans les conditions actuelles se permettre un échec au Salon de l’auto », soulignent les fédérations automobiles.
Une voiture sur trois avec éco-prime
L’éco-prime fédérale a été introduite en 2008, afin de créer un parc automobile plus écologique . Avec succès, car avant l’introduction de la prime un véhicule seulement répondait aux normes concernant les émissions de CO2 (l’hybride Toyota Prius). Depuis les constructeurs ont conçu des voitures ‘de plus en plus vertes’ et aujourd’hui une voiture vendue sur trois bénéficie de la prime fédérale.
Traduit par Marie-Noëlle Masure