Les ventes online gagnent du terrain
Ces résultats records sont attribuables aux solides performances des magasins britanniques, aux reprises en Autriche (EAG) et dans la région balte (SIG), ainsi qu’aux ventes en ligne, dont le chiffre d’affaires est en hausse de 26,8%. Les ventes online représentent désormais 17,1% du chiffre d’affaires global.
Ces dernières semaines l’enseigne britannique a fait parler d’elle dans les médias, suite à un conflit avec son fournisseur Adidas, qui refusait de livrer les maillots des équipes qu’il sponsorisait pour la Coupe du monde de football (dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine et la Colombie), estimant que « la chaîne ne mettait pas les produits en valeur. » Depuis le conflit a été solutionné.
Les bénéfices consacrés aux reprises et au personnel
Autre sujet délicat chez Sports Direct : l’approbation d’un plan bonus pour le personnel. Sports Direct souhaite faire profiter ses cadres du bénéfice généré à condition que certains objectifs soient atteints. Le nouveau plan aura cours jusqu’en 2019 et comprend 200 millions de livres, soit 253 millions d’euros. Le fondateur Mike Ashley, qui détient près de 60% de la chaîne, a fait savoir qu’il renonçait à ce bonus.
Sports Direct ne distribuera pas de dividendes à ses actionnaires : la chaîne veut réserver ses bénéfices pour de nouvelles reprises. Bien que Sports Direct soit actif dans 19 pays, le centre de gravité se situe au Royaume-Uni, où l’enseigne compte 400 points de vente sur plus de 600 magasins au total.
Traduction : Marie-Noëlle Masure