Une enquête de longue haleine
Sur base d’une information émanant de l’auditorat du travail de Bruxelles, le journal De Tijd indiquait ce mercredi que Shurgard Europe pourrait être poursuivi. En cause, des faits remontant aux années 2005 à 2007, où un fournisseur aurait eu recours pour le nettoyage des entrepôts en Belgique et en France à une équipe de 45 travailleurs illégaux brésiliens. Le fournisseur incriminé serait une entreprise de nettoyage belge.
Shurgard confirme qu’il y a bien une enquête en cours à l’encontre d’un fournisseur externe, mais qu’il ne s’agit en aucun cas d’une entreprise de nettoyage. Les accusations portent sur une société de montage, à laquelle Shurgard a fait appel dans le passé pour l’installation de parois métalliques entre les espaces de stockage.
« En 2008 nous avons été informés des infractions commises par ce fournisseur externe et ses sous-traitants. Depuis Shurgard apporte son entière collaboration à l’enquête », déclare Marc Oursin, CEO de Shurgard Europe.
« Les règles éthiques ont été respectées »
Le PDG souligne également qu’un fournisseur de Shurgard est mis en cause et non pas Shurgard en soi : « Nous affirmons clairement qu’en tant qu’employeur, nous respectons toutes les règles éthiques et toutes les conditions légales et que les conditions contractuelles d’application pour nos fournisseurs sont conformes à la législation locale. »
Il reviendra à la chambre du conseil de décider si Shurgard Europe se retrouvera effectivement sur le banc des accusés. La requête de l’auditorat du travail a été introduite auprès du juge d’instruction, après quoi la chambre du conseil auditionnera les douze suspects, afin de déterminer qui finalement sera inculpé.
Traduction : Marie-Noëlle Masure