Les quartiers commerçants en plein essor à Bruxelles sont la zone piétonne et la rue de Brabant. Le taux d’inoccupation reste élevé dans la capitale, bien qu’il y ait une pénurie de supermarchés et d’autres magasins pour les achats quotidiens.
Chiffres de fréquentation
Sans surprise, la rue Neuve reste la rue commerçante la plus visitée de Bruxelles, avec une moyenne de 40 000 visiteurs par jour. L’axe Porte de Namur/Chaussée d’Ixelles attire 36 000 visiteurs, tandis que la Grand-Place suit avec près de 30 000 passants, soit un peu plus que la zone piétonne de la Bourse, qui a attiré jusqu’à 20 % de passants en plus en un an, ce qui en fait le quartier commerçant qui connaît la plus forte croissance.
L’attrait croissant de la rue de Brabant colorée, qui attire 12 800 passants par jour, dont 37 % viennent de l’extérieur de Bruxelles, est également frappant. En outre, c’est l’une des rues commerçantes où les clients dépensent le plus : 26 % d’entre eux dépensent plus de 100 euros par visite. Seul l’axe commercial Rue de Namur/Boulevard de Waterloo, beaucoup plus chic, fait mieux.
Ces chiffres sont tirés du dernier Baromètre des quartiers commerçants réalisé par Hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’entreprise. Le rapport fait état de 22 000 magasins actifs, de 7 centres commerciaux et de 31 galeries marchandes dans 54 quartiers commerçants.
Taux de vacance de 16%
L’inoccupation des commerces reste un défi dans la capitale. Sur les 26 297 locaux commerciaux que compte la région, 4 300 sont vacants, selon le baromètre du commerce, soit plus de 16 %. Il existe cependant de grandes différences selon les quartiers ou les rues commerçantes.
13 quartiers ont un taux d’inoccupation inférieur à 10%, mais, par exemple, le quartier Lemonnier à la gare de Bruxelles-Midi a un taux de vacance de 25% (en partie à cause des travaux du métro) et dans le quartier des Marolles, connu pour ses nombreuses boutiques charmantes et authentiques, 24% des locaux sont vides. Le vide des galeries marchandes est également un point sensible.
Les enquêtes de l’Agence montrent que les habitants de plusieurs quartiers se plaignent du manque de supermarchés et autres commerces alimentaires ou d’achats quotidiens. Il y a donc encore du potentiel.