Les voleurs à l’étalage peuvent désormais se voir infliger une amende pouvant atteindre 350 €. La fédération professionnelle Comeos salue l’initiative du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne : les vols dans les magasins belges atteignent un milliard d’euros par an.
Trois millions d’euros par jour
Les vols à l’étalage restent un problème majeur : ils coûtent trois millions d’euros par jour aux commerçants belges, indique Comeos. De plus, le sentiment d’impunité qui règne dissuade de nombreux commerçants de porter plainte. Récemment, Buurtsuper.be avait également réclamé une modification de la législation afin que les commerçants puissent mieux protéger leur propriété.
Avec la perception immédiate, le ministre de la Justice met à la disposition de la police un instrument qui lui permettra d’intervenir de manière plus rapide et efficace contre les voleurs à l’étalage pris en flagrant délit. Elle pourra leur infliger immédiatement une amende pouvant atteindre 350 euros et les obliger à indemniser le commerçant de tout dommage subi.
Tribunal
Ceux qui ne paient pas l’amende dans les 15 jours recevront une proposition de transaction. « En l’absence de paiement, le voleur sera assigné au tribunal », explique le ministre dans De Standaard. « Les faits figureront également dans son casier judiciaire. L’objectif est de lutter contre le sentiment d’impunité. »
Dominique Michel, CEO de Comeos, a qualifié ce système d’amendes d’« étape intéressante vers une réduction significative du sentiment d’impunité pour les vols à l’étalage ». Le nouveau régime satisfait aussi Unizo.