Aux Etats-Unis à peine 2% de tous les propriétaires d’une enceinte connectée Amazon Echo ont déjà effectué un achat vocal. Beaucoup ont essayé, mais ont ensuite décroché. La technologie est-elle sans intérêt ou n’est-elle pas encore au point?
Décroché, après avoir essayé
Le ‘commerce vocal’ constitue pourtant, selon certains experts en retail et chasseurs de tendances, la prochaine grande étape dans le retail. Le terme signifie que le consommateur passe une commande en ligne par la voix, en parlant à un assistant vocal intégré dans son smartphone, une enceinte intelligente ou un autre appareil mobele. D’après ces experts, dans les années à venir les achats vocaux représenteront un chiffre d’affaire de 40 milliards de dollars aux Etats-Unis. Au Benelux aussi les marques et les retailers sont de plus en plus nombreux à avoir recours au commerce vocal, notamment bol.com, Albert Heijn et Jumbo qui utilisent Google Assistant, l’assistant vocal de Google, pour les commandes en ligne ou pour aider les clients.
Néanmoins le concept ne connaît pas le succès espéré : selon le média The Information, parmi les 50 millions d’utilisateurs de l’assistant vocal Alexa d’Amazon – intégré dans l’enceinte Echo -, seuls 100.000 ont déjà effectué un ou plusieurs achats vocaux.
Faut-il en conclure que le concept ne séduit pas le consommateur ou que la technologie n’est pas encore assez mûre pour une utilisation à grande échelle? L’avenir nous le dira. A noter toutefois qu’environ un million de personnes ont essayé d’effectuer un achat vocal, mais n’ont finalement rien commandé. Le processus d’achat par la voix ne semble donc pas encore suffisamment au point au goût des shoppers d’Amazon.