Le gouvernement belge a annoncé des mesures de confinement plus strictes afin de faire baisser les chiffres du COVID-19. Pour les magasins non essentiels, les achats sur rendez-vous seront appliqués à partir de samedi.
Pendant quatre semaines
Pas de fermeture générale des magasins, mais des règles plus strictes pendant quatre semaines : c’est le compromis auquel le gouvernement belge est parvenu après une réunion du comité de concertation mercredi matin. Désormais, les achats doivent se faire sur rendez-vous, comme c’est le cas actuellement aux Pays-Bas. Les acheteurs peuvent amener une personne supplémentaire au maximum, si elles vivent sous le même toit. Dans les grands magasins comme Ikea, un maximum de 50 personnes peuvent entrer en même temps. Les maires doivent veiller à ce qu’il n’y ait pas trop de monde dans les rues commerçantes au même moment.
Les professions de contact non médicales – dont les coiffeurs – doivent à nouveau fermer, alors que le Premier ministre avait déclaré fin janvier : « Si nous ouvrons les salons de coiffure, ce sera pour de bon. »
Aucune source de contamination
La fédération professionnelle Comeos a toujours souligné que les magasins ne sont pas des foyers de contagion. Après le deuxième verrouillage, en novembre, les critiques ont été nombreuses après la déclaration du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke selon laquelle la fermeture des magasins non essentiels devait créer un « effet de choc ».
Mode Unie avait également demandé que les magasins restent ouverts. Une fermeture pendant les vacances de Pâques, qui sont cruciales pour les ventes de printemps, réduirait les ventes de la saison printemps-été de 40 %. Cela pourrait provoquer une vague de faillites : les réserves sont épuisées et de nombreux détaillants de mode doivent encore payer les factures pour les collections d’été livrées.