La date butoir de 2023 pour l’ouverture du centre commercial Neo, prévu sur le plateau du Heysel à Bruxelles, ne pourra probablement pas être respectée. Les obstacles se multiplient et le bourgmestre de Bruxelles veut revoir le projet dans son ensemble.
Permis manquants
Neo n’a pas encore obtenu le permis attendu : le projet comprenant un centre commercial, des logements et un centre de congrès est retardé, une fois de plus. La chance qu’une demande de permis d’urbanisme soit introduite avant la fin de l’année, comme prévu, est minime, selon le journal Le Soir.
A l’heure actuelle plusieurs permis cruciaux n’ont toujours pas été octroyés : le permis d’urbanisme ne peut être délivré que si le Plan régional d’affectation du sol est modifié, or celui-ci fait l’objet d’un avis négatif suite à des plaintes de riverains. En outre la Flandre a refusé d’accorder un permis pour une voie reliant le centre commercial au Ring, une nécessité pour le shopping center.
« Je préfère prendre un an de plus »
Le projet dans son ensemble est remis en question : si la réalisation du centre commercial est menacé, la deuxième phase du projet – un centre de congrès international (Neo 2) – sera elle aussi compromise. Conformément à des accords antérieurs, la ville de Bruxelles et la Région n’investiraient dans le centre de congrès qu’une fois la phase 1 mise en route et à condition que l’exploitant Unibail-Rodamco-Westfield s’engage financièrement.
Autre inquiétude : le coût total du projet, car les palais existants du Heysel ont eux aussi grand besoin d’une rénovation. Dans son étude un consultant désigné par le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close se montre favorable au centre de congrès, mais ajoute qu’il est nécessaire de rénover ces palais. Close dit vouloir réexaminer minutieusement le projet Néo, « sans tabous » et sans être pressé par le tems. « Je préfère prendre un an de plus pour décider au mieux », précise-il. Bref, le projet Neo n’est pas près de voir le jour …