La force du dollar
« La pression sur les prix est grande sur le marché des jouets », explique Geert Gillis, responsable du département achat chez Dreamland, dans le magazine Knack. « Etant donné que personne n’augmente ses prix, nous diminuons nos marges. »
Les prix d’achat plus élevés s’expliquent par la force du dollar par rapport à l’euro. Etant donné que les chaînes belges achètent leurs jouets en dollars sur le marché international, les prix d’achat sont donc plus élevés.
Selon Olivier Fieuw, co-fondateur de Fox & Comapgnie, les commerçants ne répercuteront pas entièrement ces prix d’achat plus élevés sur le consommateur. « Durant des années l’évolution de la monnaie américaine a joué en faveur du secteur du jouet, qui s’est donc constitué des réserves », affirme-t-il.
Selon Gillis, 40% des jouets ont légèrement augmenté en prix par rapport à 2014, mais pour 60% les prix sont restés plus ou moins identiques, malgré les prix d’achat plus élevés. Les produits qui suivent la mode augmenteront le plus en prix, alors que les prix des jouets classiques auront moins tendance à monter, puisque les coûts liés à la création et au design ont déjà été amortis depuis longtemps.