Fermeture de 10% des magasins
La société-mère néerlandaise – basée à Beek au Limbourg – détient plusieurs marques dans son portefeuille, dont Dolcis, Scapino, Invito, Jones Bootmaker, PRO 0031, Steve Madden, Manfield, Brantano et Kwantum. Macintosh s’attend à ce que les problèmes dans le segment de la mode suite à la crise économique et la récession persistent et ne prévoit pas d’amélioration avant 2015.
Actuellement Macintosh, entreprise cotée en bourse, compte au total environ 1.000 magasins au Benelux et au Royaume-Uni. L’entreprise compte répartir la fermeture de plus de 100 magasins sur trois ans. On sait déjà que 10 magasins néerlandais Kwantum seront concernés par ces fermetures, ainsi que d’autres magasins de chaussures des diverses enseignes. La majorité des éventuels licenciements se fera via une rotation naturelle.
Investissement online
Macintosh prévoit un résultat d’exploitation en forte régression pour 2012 suite aux fermetures de magasins et aux dévaluations. Le résultat opérationnel pour 2012 par contre devrait s’avérer positif, selon l’entreprise. Pour 2015 Macintosh vise un bénéfice de 30 à 40 millions d’euros. Pour 2012 Macintosh indique pouvoir procéder normalement à la distribution des dividendes aux actionnaires.
En contrepartie de nouvelles initiatives viendront compenser ces fermetures. Macintosh souhaite développer ses ventes online et ses formules hybrides, combinant les services physiques et en ligne. Ainsi l’entreprise poursuit intensivement sa stratégie cross-channel lancée en 2011.
Vague de consolidation
« Il semble peu probable que les conditions économiques s’améliorent en 2013. Nous estimons qu’il faudra attendre 2014 pour une lente remontée vers une ‘nouvelle normalité’ dans la branche Fashion. Dans le secteur de la mode la croissance sera générée avant tout par une approche cross-channel, mais également par l’ouverture de magasins. Au Royaume-Uni surtout il faudra davantage de magasins pour atteindre une couverture telle que l’interaction entre les commandes en ligne et les facilités des magasins physiques soit vraiment intéressante », commente le Conseil d’Administration de Macintosh.
Outre une croissance autonome, le groupe souhaite également s’impliquer dans la vague de consolidation que traverse actuellement le marché de la mode. Macintosh souhaite procéder avec prudence « car il faut d’abord déterminer comment le marché évoluera et quels seront les acteurs à marcher en tête et ceux qui tomberont. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure