Locatus a cartographié les premières répercussions de la crise du coronavirus. Le bureau d’étude s’est penché sur les zones les plus touchées et tente d’estimer l’impact de ces répercussions sur le taux d’inoccupation.
Le soutien du gouvernement est essentiel
Locatus a analysé l’impact de la crise sur l’ensemble des 1 750 zones commerciales en Belgique en se basant sur divers paramètres (nombre de passants, dépendance au tourisme et/ou aux employés, type de magasins…). Il conclut que les grands centres urbains (Bruxelles, Anvers, Bruges) ont été les plus touchés. On y trouve beaucoup de boutiques de prêt-à-porter et de restaurants, et les villes sont très dépendantes du tourisme et des consommateurs extérieurs. Des villes comme La-Roche-en-Ardenne, Malmedy et Blankenberge, qui dépendent principalement du tourisme, forment un deuxième groupe durement touché par la crise.
Pour l’instant, la crise n’a pas généré une importante augmentation du taux d’inoccupation, qui est passé de 11,2 % à 11,8 % en 2020. Par rapport à l’année précédente (+0,9%), cette augmentation reste assez limitée. Locatus suppose que cela est principalement dû aux mesures de soutien du gouvernement.
Le bureau d’étude prévoit une forte augmentation du taux d’inoccupation pour l’année en cours, en raison de la suppression progressive des aides gouvernementales. Sur la base de chiffres antérieurs, Locatus estime que quelque 27 000 locaux seront inoccupés d’ici à la fin de l’année, ce qui correspondrait à un taux d’inoccupation de 13,3 %.