Un accord européen a été conclu sur les lignes directrices relatives à l’emploi des livreurs de repas et d’autres emplois similaires. Le résultat est un compromis du style belge…
Un aperçu des algorithmes
La Belgique, en tant que présidente temporaire du Conseil européen, a fait une nouvelle tentative pour améliorer le statut des travailleurs de plateformes, tels que les chauffeurs Uber, les livreurs de repas et autres. Une première tentative de l’Espagne avait échoué, mais un accord provisoire est finalement sur la table, rapporte De Standaard. Le Parlement européen doit encore se prononcer sur la proposition.
En guise de compromis, les États membres pourront continuer à juger eux-mêmes si les travailleurs des plates-formes ont un statut indépendant ou non, tout en facilitant la contestation de ce statut par les syndicats ou les travailleurs. Les algorithmes utilisés par les plateformes pour attribuer le travail devraient également être plus clairs et transparents.
Après cinq ans de procédure, le tribunal du travail de Bruxelles a statué à la fin de l’année dernière que les coursiers de Deliveroo étaient bien des salariés et non des indépendants, comme le soutenait l’entreprise elle-même. Des verdicts similaires ont déjà contraint la société de livraison de repas à quitter l’Espagne et les Pays-Bas. Un nouveau cadre européen devrait apporter plus de clarté et de sécurité juridique.